ECH[A]OS

Création 2015

© Franck Pinel

DIFFUSION - Saison 2018 / 2019

> 19 octobre 18 / 20h30 : Centre Culturel l'Asphodèle - Questembert (56)

> 8 novembre 18 / 14h15 : Le Piment Familial - Mortagne / Sèvre (85)

> 10 novembre 18 / 17h30 : Tessallis - La Tessoualle (49)

> 23 novembre 18 / 14h (scolaire) et 20h30 : Espace Culturel Saint-Jacques - Clisson (44)

DIFFUSION - Saison 2017 / 2018

> 10 novembre 2017 : Espace culturel de Saint-Lyphard (44)

> 17 novembre 2017 : Équinoxe - Savenay (44)

> 16 février 2018 : Centre culturel Athanor - Guérande (44)

> 30 mars 2018 : Le Piment Familial - Mortagne / Sèvre (85)

DIFFUSION - Saison 2016 / 2017

>11 janvier 2017 : Centre Culturel Athanor (44) / Région en scène

> 22 novembre 2016 : Théâtre du Pays de Retz (44)

DIFFUSION - Saison 2015 / 2016

> 26 avril 2016 : Jardin de Verre (49)

> 25 février 2016 : Eve Grand Atelier (72)

> 3/4/6/10 novembre 2015 : Jardin de Verre (49)

Texte : d'après Paroles de Poilus, de Jean-Pierre GUENO

Avec et mis en scène par : Bérénice BRIERE & Anthony BERTAUD

Regard extérieur : Carole MONTILLY

Aide à l'écriture : Michel HUMBERT

Création lumière : Steve KOCHAN

Régie son : Benjamin LEGRAS

Scénographie : Mathieu CAZEBONNE

Création métal : Valentin HIRONDELLE

Avec la participation de : Enora MARCELLI / Maxime BONNIN

Visuels : Franck PINEL / Rémi HEMMER

Administration : Gaëlle DEMARS - Pour ma Pomme

Coproduction : Jardin de Verre de Cholet (49)

Partenaires institutionnels : Conseil Régional des Pays de la Loire / EPCC Anjou / Ville de Cholet

Résidences de création : Jardin de Verre de Cholet (49) / Maison de quartier Bottière (44) / Tessallis - La Tessoualle (49) / Espace Daviers - Cie LOBA (49)

© Rémi Hemmer

[LE POINT DE DÉPART : LE CHAOS]

1914

Événement marquant de notre histoire : le chaos historique de la Première Guerre Mondiale.

Des millions d’hommes sont mobilisés sur le front. Ils ont le plus souvent entre 17 et 25 ans. Ils sont boulangers, charcutiers, facteurs, ouvriers, bourgeois… Ils deviennent des civils, des militaires, des réservistes, des bleus…ils deviennent soudainement des poilus.

A l’arrière : des femmes, aimées. De nombreux poilus écrivent des lettres d’amour à leur fiancée. De l’union à la séparation, pour le plus grand nombre, l’amour est le remède pour ne pas succomber à la figure noire du désespoir. Dans de nombreuses lettres, la difficulté de dire, de raconter et de témoigner est récurrente. Comment nommer ce qui est inconcevable, innommable et indescriptible tellement la réalité est devenue chaotique ? Les mots paraissent parfois bien dérisoires pour s’exprimer.

Écrire des cartes postales est un moyen de garder le contact avec la vie et d’oublier la mort, compagne des poilus dans leurs tranchées. Écrire pour exprimer la petite musique de son âme et de ses sentiments. Écrire pour espérer se retrouver. Écrire pour rester en vie. L’amour sert d’antidote à la mort. Il reste alors la seule parcelle d’humanité qui sépare le combattant de l’absurde et du néant.

[LE POINT D’ARRIVÉE : L’ÉCHO]

2014

Pour notre génération, que nous reste-il de cet héritage culturel et historique ?

Il nous reste des objets, des histoires d’Hommes qui ne sont plus de ce monde, des musées, des commémorations, des monuments aux morts… Finalement, tout cela n’est qu’un paysage fragmenté de ce choc historique du 20ème siècle, dont l’onde s’est éloignée.

Le spectacle ECH[A]OS réunit deux jeunes amis. En pleine période de commémoration, ils s'interrogent sur le sens du « devoir de mémoire ».

1918-2018. 100 ans se sont écoulés depuis la fin d’un des conflits les plus meurtriers de l’Histoire. Cette guerre a séparé de jeunes amoureux, les uns appelés au front, les autres restés à l’arrière des lignes.

De nos jours, si la guerre n’est plus la même, elle continue à distancer, séparer, diviser les êtres. Dans ECH[A]OS, une jeune femme voit son compagnon rejoindre l’Afghanistan. Comme il y a un siècle, ces jeunes amoureux se réfugient dans l’écriture pour ne pas succomber à la figure noire du désespoir. Les mots d’amour partagés dans les correspondances des Poilus trouvent un écho aujourd’hui dans les mails et autres messageries instantanées, d’une nouvelle génération hyper-connectée.

Cette création interroge alors l’écho contemporain de ce chaos passé.

© Rémi Hemmer

LA PRESSE EN PARLE...